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La jeunesse ivoirienne et la mode des tailles basses

Jeunes ivoiriennes en taille basse

Jeunes ivoiriennes en taille basse

La Côte d’Ivoire est un pays où la mode est toujours en constante évolution. Chaque génération se crée une identité vestimentaire qui selon son impact peu influencer les générations avenirs. Aujourd’hui on peut sans risque de se tromper dire que la jeunesse Ivoirienne a créé un style qui lui est propre et qui semble séduire plusieurs personnes. Il s’agit de la mode des tailles basses qui fait fureur dans tous les milieux et dans tous les quartiers. De Cocody à Yopougon en passant par Adjamé ou Port-Bouët, les jeunes arborent fièrement des jupes, des pantalons et des culottes qui laissent déborder les dessous ou pire les fesses ! Le fait de laisser voir ses fesses est aujourd’hui tendance : c’est la mode. Une mode qui séduit tellement les jeunes que certains ont une garde-robe spécifique à cette tendance. Uniformes scolaires, tenu pour l’église, vêtement de sortie ou de fête…la mode des tailles basses influence le choix vestimentaire des jeunes. Si les jeunes estiment être à la mode en s’habillant de cette manière, certains parents et même des jeunes ivoiriens estiment qu’il n’y a rien de tendance à se dénuder. « Mettre ses dessous dehors pour montrer quoi à qui ? » s’interroge une jeune fille. L’on ne saurait répondre à cette interrogation car chacun trouvera sans doute une explication. Accessoire de séduction, juste pour faire comme les autres, attirer simplement le regard…chacun y va de son explication. Toutefois, quelques Ivoiriens interrogés lors de notre enquête ont souligné que le corps de l’être humain autrefois sacré est aujourd’hui exposé comme une marchandise. Cette nudité ne saurait être baptisée mode.

Hubert Bravo

Les jeunes s’engagent pour la construction du 3ème pont

Le 3ème pont

Le 3ème pont

L’une des priorités du Président Alassane Ouattara est de donner du travail aux jeunes Ivoiriens. Aujourd’hui avec la construction du 3ème pont, Pont Henri Konan Bédié, cela devient une réalité. Environ 800 emplois sont annoncés par Olivier BONIN président de SOCOPRIM, la société en charge de la construction du pont. Certainement avec cette annonce, le chômage des jeunes va considérablement baisser. En effet certains jeunes déjà à la tâche ont indiqué qu’ils gagnent leur pain sur le chantier. « Nous gagnons 5.000 f CFA par jour » ont-ils souligné. Ces jeunes ont tous émis le souhait d’être embauché par SOCOPRIM à la fin de leur contrat.

Hubert bravo

Jeunesse et garba : une histoire d’amour ?

Un plat de garba

Un plat de garba

Le garba est une nourriture faite à base de manioc appelé communément attiéké. En Côte d’Ivoire, le garba est généralement vendu par les nigériens. Aujourd’hui la majorité des jeunes ivoiriens ne peuvent s’en passer. Pendant que certains le consomment à l’école pour leur déjeuner, d’autres en mangent le soir pour leur dîner. Il y a donc une histoire d’amour entre la jeunesse et ce plat national. Pourtant à voir les garbadromes (les lieux de vente du garba) on se demande comment les jeunes ivoiriens arrivent à consommer cette denrée ? En effet on note une insuffisance des pratiques d’hygiène dans les garbadromes ! La même huile est utilisée sur plusieurs jours voir des semaines pour griller les morceaux de poissons. Il n’y a pas de serviette à proprement parlé pour s’essuyer les mains : une grosse serviette de bain est utilisée par les clients pour se nettoyer les mains après le repas. Cette unique serviette est toujours sale faute de la laver. L’eau pour la plonge n’est jamais propre d’autant plus qu’elle sert également aux clients pour se laver les mains. Malgré ce manque d’hygiène, les jeunes ivoiriens raffolent du garba qu’ils consomment sans réellement se soucier des dangers qui les entourent.

Apres nos investigations, il s’est avéré que si les jeunes fréquentent autant les garbadromes  c’est parce que les prix sont plutôt accessibles à leurs bourses. Avec la somme de 200 frs CFA, ils peuvent s’offrir aisément un plat. Ce n’est pas le cas ailleurs dans les nombreux maquis et restaurants de la capitale ivoirienne. Le garba sans risque de se tromper est plus un bourratif : les jeunes l’adorent parce qu’il rassasie vite ont-ils soulignés. La manière de préparer le garba aiguise également leur appétit nous ont-ils indiqué. En effet le garba se consomme avec de la tomate, de l’oignon, du piment, du sel, du cube Maggie et du poisson thon. Le mieux qu’on puisse dire c’est que le garba est entrée dans les habitudes alimentaires des jeunes ivoiriens et ne compte pas en sortir maintenant. Alors pour palier à l’insuffisance d’hygiène dans les garbadromes, certains jeunes ivoiriens se sont invités dans le très compétitif domaine de  la vente de garba en mettant un point d’honneur sur la propreté. Malheureusement ces derniers sont encore une petite poignée !

Hubert Bravo